jeudi, 21 novembre 2013

LA VÉRITÉE : Louis Michel : «Je ne peux pas être au Four et au Mali !»

(Deuxième billet d'Alain Faux pour La Véritée, publiée sur mon blog à l'insu de mon plein gré).

L’affaire du jour, c’est le député européen belge Louis Michel, du MR (centre droit selon lui, centre gauche selon la droite décomplexée, populiste radicale selon la gauche du PS), aurait déposé la bagatelle de 158 amendements sur la récente directive européenne sur la vie privée sans le savoir et surtout, sans le vouloir. Et tous les amendements allaient dans le sens de ce que certains lobbies qui n’aiment pas la vie privée recommandaient. Du coup, la meute journalistique, menée par De Morgen, toujours à critiquer plutôt que de faire son travail, s’en vient prétendre que le digne député, ex-commissaire européen, aurait cédé aux injonctions de groupes de pression dont il serait proche. En Belgique ! Non, mais franchement ! La véritée, révélée par Louis Michel lui-même lors d’une interview exclusive que nous avons obtenue cette nuit, c’est que ce n’est pas lui qui a déposé les amendements, mais bien un collaborateur du nom d’Alain Sue de Sonplaingrai…


«Déjà, le jour où j’ai engagé ce type, je me suis dit ‘Louis, il n’est pas clair ce gars-là’.» Humain, trop humain ! N’écoutant que son cœur, il a pourtant recruté ce De Sonplaingrai, un pauv’ aristocrate qui se trouvait être le fils du neveu du cousin d’un confrère qui ne trouvait pas de job pour lui. Alors, la politique, c’est quand même bien payé et on n’a pas besoin d’avoir de l’expérience. «Vous comprenez, avec un nom comme ça, je ne me suis pas assez méfié», déplore le député, la larme à l’œil. Dur environnement que celui des partis politiques où l’on est obligé de népotiser ! Déjà que le député est accusé d’avoir mis son fils, Charles Michel, à la tête de son parti alors qu’en fait, il ne savait même pas qu’il avait un fils ! «C’est ma femme qui a fait ce garçon, je n’étais pas au courant !» se défend-il très justement.

Après les chipotages d’Alain Sue de Sonplaingrai, les choses se sont emballées. «Vous comprenez, je suis un politique, moi, pas un technicien. Comment voulez-vous que je sache qu’on peut introduire des amendements électroniquement ? Ce n’est pas mon truc, ça. Déjà, c’est quoi, l’électronique ?» nous déclare Louis Michel. Eh oui, on en demande décidément beaucoup trop à nos élus. Déjà qu’il n’est pas clair pour certains qu’en appuyant sur «oui», ils votent pour, alors qu’en appuyant sur «non», ils votent contre. Il y a aussi ce mystérieux bouton «abst.» en plus ! Allez savoir à quoi ça peut servir !? Après, il faudrait qu’ils soient informaticiens, électroniciens, et pourquoi pas master en Science Po, en Économie ou en Droit, tant qu’on y est ? Déjà, beaucoup de députés européens ne comprennent pas à quoi sert le vote, faute de le leur avoir expliqué. Certains, à l’image de Rachida ‘Allô quoi’ Dati ne comprennent même pas à quoi sert un parlement. Mieux : un certain Mélenchon (extrême gauche d’après la gauche radicale) a récemment été retrouvé frigorifié par le SAMU social sur la place du Luxembourg, à Bruxelles. Ça faisait six jours et cinq nuits qu’il cherchait l’entrée du Parlement européen sans la trouver. Après, il se trouve des journalistes pour prétendre qu’il ne fait pas son boulot ! Mais qu’on indique l’entrée du Parlement, merde ! 

Mais bon, revenons à notre Louis.

Pendant qu’Alain Sue de Sonplaingrai introduisait une masse d’amendements — le plus scandaleux d’entre eux réclamant le droit pour un amant éconduit de publier des photos de son ex à poil sur des affiches de 32m2 avec son téléphone et son nom ; un autre recommandant de prélever l’ADN de tous les bébés — Louis Michel était au Mali. «On ne peut pas être à la fois au Four et au Mali», nous explique-t-il avec sa sincérité habituelle. Nous lui avons bien demandé pourquoi il n’a pas vérifié ensuite le travail d’Alain Sue de Sonplaingrai. «Voilà ! C’est reparti ! Toujours cette suspicion des journalistes ! Mais vous croyez franchement que je vais vérifier le travail accompli par mes collaborateurs ? À quoi serviraient-ils dans ce cas ?» Nous acquiesçons ! Sans compter qu’en revenant du Mali, Louis Michel n’avait pas la moindre idée de comment qu’on fait pour trouver les amendements déposés en son nom dans cette machine bizarre qui se trouve sur son bureau, avec écrit Apple dessus. «Moi, j’utilise le télex, ma machine à écrire Remington, le télégramme et la TSF. Ça, ce sont des outils de travail ! Les jeunes ne savent plus utiliser les bons outils, voilà tout !»

Nous nous permîmes enfin de lui demander des nouvelles de son parti, le MR, et ce que ça lui faisait à lui, qui a tant lutté contre les partis xénophobes — Jorg Haider notamment —, d’avoir un Alain Destexhe dans sa formation. Là, il tomba des nues. «Ah bon ? Je suis au MR ? Nom d’une tarte à l’djote, c’est encore cet Alain Sue de Sonplaingrai qui à dû m’y inscrire !» Ah ! Que de malheurs un collaborateur mal choisi peut causer !

Nous quittâmes le député européen au petit matin, heureux d’avoir une fois de plus rétabli la Véritée. Louis Michel nous demanda ce qu’était ce véhicule à quatre roues qui roule tout seul, dans lequel nous entrâmes pour retourner à la rédaction. Nous lui dîmes que c’était une automobile. «Vous devriez essayer le grand bi, c’est quand même bien pratique», nous dit-il en riant. Nous lui demandâmes alors de nous indiquer le chemin le plus court pour le Parlement européen de Bruxelles où nous attendait Alain Sue de Sonplaingrai.

— Il y a un Parlement européen à Bruxelles ? s’étonna-t-il.

Décidément ! Encore une info cruciale qu’on lui avait dissimulée !  

Alain Faux (sans Belga ni AFP.)

13:32 Publié dans Humeurs brèves, La Véritée | Lien permanent | Commentaires (36) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

gravissime.

Le MR, le parti de la libersécurité.

Écrit par : Salade | jeudi, 21 novembre 2013

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Déjà, en décembre 2012, lorsque le cabinet des Affaires Etrangères avait programmé une rencontre officielle avec un prince saoudien condamné en France à 10 ans de prison pour trafic de deux tonnes de cocaïne par valises diplomatiques *, Didier Reynders prétendait ne pas être au courant du passé judiciaire de ce digne représentant du pouvoir saoudien. Maintenant c'est Louis Michel qui n'est au courant de rien. A qui le tour ? La page Facebook de Syrian News a publié une photo **, le 14 novembre, de Joëlle Milquet en compagnie de Azaouaj Iliass. Je parie que Joëlle Milquet sera prise du même trou de mémoire si elle devait être interrogée sur la nature des activités politiques et militantes de ce citoyen belge.

* http://www.rtbf.be/info/monde/detail_didier-reynders-a-rencontre-un-prince-saoudien-condamne-pour-trafic-de-drogue?id=7895134
** https://www.facebook.com/photo.php?fbid=621715837866852&set=a.425141844190920.89849.424855907552847&type=1&theater

Écrit par : Steve | jeudi, 21 novembre 2013

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Comme tout politicien, le "compétent universel" bien que non coupable se défausse de sa responsabilité qui est à tout le moins de contrôler le travail de ses collaborateurs et comme chaque fois le politicien fait sauter le fusible que l'on jette en pâture à l'opinion. On ne peut qu'être affligé par ces pratiques de la particratie qui en définitive font passer le citoyen électeur pour un demeuré.

Écrit par : Jean Simon | jeudi, 21 novembre 2013

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@ Marcel

http://www.lalibre.be/actu/belgique/le-collaborateur-de-louis-michel-demissionne-528e2c7c3570b69ffdde4280

L'intéressé, Luc Paqué, a reconnu publiquement par voie de presse avoir publié ces amendements sans en avoir informé Louis Michel. Pensez-vous sincèrement qu'il ait accepté ainsi de prendre la responsabilité de ce pataquès sur lui si c'était Louis Michel qui lui avait intimé de le faire ? Personnellement j'en doute.
Je crains, Marcel, que vous ayez ici fait un mauvais procès à l'homme de Jodoigne. On ne vous demande pas de l'apprécier, d'adhérer à ses idées mais à tout le moins de rester juste. À l'évidence, vous avez préféré donner du crédit au vieil adage "il n'y a jamais de fumée sans feu". Une "sagesse populaire" dangereuse et souvent injuste, très injuste !

Vous avez déjà été mieux inspiré, mon cher Marcel.

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 21 novembre 2013

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Tournaisien, tout ce que fait un collaborateur d'un député est fait sous la responsabilité de ce député. Par ailleurs, un député qui ne connaît pas les techniques permettant de soumettre des amendements a un sacré problème. Enfin, ce n'est pas parce que quelqu'un remet sa démission qu'il est forcément fautif. Il y a des choses comme l'intérêt du parti "on vous trouvera un autre job, ne vous en faites pas…" Soit, il est chtarbé d'envoyer 158 amendements sans autorisation, soit il est si peu contrôlé qu'on a légèrement oublié de le briefer. Ensuite, quand je publie sous forme de satire, c'est justement parce que l'affaire peut prêter à rire, sachant toutefois qu'elle peut aussi prêter à pleurer. Pour moi, la responsabilité de Louis Michel est au contraire tout à fait engagée.

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 21 novembre 2013

@Tourn'

que pensez-vous du minimum des zones d'incertitude de big louis ? de l'axe de cohérence du mr, des boucles de rétroaction avec les autres systèmes équivalents concurrentiels...
si vous sympathisez, faites le gros dos, attendez que ça passe...

à+, "camarade" ;^)

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 21 novembre 2013

@ Uit'zuitje
Je ne sympathise pas. Je ne suis pas MR et n'ai en définitive que peu de points communs avec les gens de ce parti.
@ Marcel
Je ne nie pas que cela pose un sacré problème de cohérence et de responsabilité de la part du député européen. Ceci étant, plus fondamentalement, je crois que le problème se trouve dans l'extrême agressivité des lobbyistes et leurs pratiques, dont il serait peut-être urgent de commencer à s'y intéresser (pressions fortes, pots-de-vin, menaces, chantage ... tout y passe semble-t-il). Il me semble qu'il est un peu court de ne tout mettre sur le dos que des seuls politiques. Les groupes de pression par leurs lobbyistes interposés, eux, peuvent tout se permettre, sous prétexte qu'ils ont en face d'eux des politiques qui devraient rester critiques, intègres et cohérents avec la ligne de leur parti.

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 22 novembre 2013

@Tournaisien : je suis un libéral. Les lobbies (dont les ONG, au passage) doivent pouvoir lobbyiser. C'est au monde politique de résister et de légiférer si nécessaire. Mais prétendre que les lobbies ont un pouvoir sur les politiques revient simplement à dire que les politiques ne font pas leur boulot correctement, point.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 22 novembre 2013

@ Marcel
Sauf qu'en matière de liberté d'expression et de stratégies de pression, il y a des limites à ne pas dépasser, et que celles-ci, hélas, le sont souvent. Soudoyer un politicien, quelle que soit la responsabilité de ce dernier, reste un acte délictueux. Or ces comportements sont semble-t-il répandus dans les couloirs du parlement européen.
Je persiste et signe : si les politiques ont de fait à résister (ils sont élus pour cela), il n'est pas admissible que sous prétexte de liberté d'expression, quelque libéral que l'on soit au sens noble du mot, on puisse tout admettre en termes de stratégies de pressions. Et ce d'autant plus d'ailleurs, que les dossiers qui sont poussés par ces groupes de pression et lobbyiste concernent le plus souvent des intérêts "très" particuliers (jusqu'aux fabricants de cigarettes par exemple).

Marcel,
Vous avez quand même une fichue tendance à vous faire plus catholique que le pape en matière de principes démocratiques. À force de jouer cette carte, vous en arrivez parfois à prendre des positions qui manquent d'esprit de mesure. Ceci dit, une fois encore, sans chercher à défendre en l'espèce notre big Loulou !

Écrit par : Tournaisien | vendredi, 22 novembre 2013

http://jn.lesoir.be/#/article/97249

Reste l'ombre des lobbyistes ! Et quelle ombre !
Si Bart Staes accorde peu de crédit à la ligne de défense de Louis Michel (on en pensera ce que l'on veut), il n'en a pas moins appelé avec force pour que l'on cadre de façon beaucoup plus stricte l'action des lobbyistes, singulièrement au niveau du parlement européen.
Votre réflexion selon laquelle les lobbyistes ne feraient en définitive que leur boulot de lobbyistes, cher Marcel, n'est pas admissible; elle ne l'est pas parce que, dans le principe même, l'action du lobbyiste consiste à interférer entre l'élu et la décision finale en vote du parlement. Or une telle interférence n'est, par définition, par démocratique. Dans nos systèmes de démocratie parlementaire (un bel argument au passage pour plus de démocratie directe!), l'électeur vote pour des élus qui sont censés les représenter et porter aux niveaux des instances supérieures des idées et des éléments de programme dans lequel précisément il est supposé se retrouver. Dès lors qu'intervient après l'élection et juste avant le travail en assemblée parlementaire une tierce personne qui fait pression sur l'élu, il y a dans les faits un dévoiement, d'une certaine façon une confiscation du vote d'un grand nombre d'électeurs. Et cela est inadmissible ne fût-ce déjà que dans le principe. À vrai dire, ce l'est encore beaucoup plus dès lors que les moyens utilisés par les lobbyistes sont souvent à la limite de la légalité.
NON, Marcel, le "libéralisme bien compris" qui est, par principe, favorable à la circulation sans limitation des idées n'est pas dans de tels cas compatible avec l'esprit d'une démocratie bien comprise. Ou alors, si vous vous acharnez à défendre ce point de vue (qui me semble quant à moi indéfendable), il vous faudra très logiquement admettre que cette démocratie indirecte, représentative, étant par définition imparfaite, les améliorations à apporter à notre système politique doivent impérativement se traduire par plus de démocratie directe (votations, referendums, etc.). Mais cela, vous connaissant, vous vous y refuserez corps et âme au prétexte que ce serait faire la part belle aux opinions les plus conservatrices de nos sociétés (cfr la Suisse).
...
Très franchement, je ne vous trouve pas très cohérent sur ce coup-ci, Marcel.

Écrit par : Tournaisien | samedi, 23 novembre 2013

Allez, Marcel, je vous concède au passage une petite douceur, rien que pour vous mettre un peu de baume sur le cœur : http://www.satiricon.be/wp-content/uploads/2010/10/Big-Loulou.jpg

Écrit par : Tournaisien | samedi, 23 novembre 2013

Tournaisien

Je trouve qu'avec son Alain Faux, Marcel prend beaucoup de risques : Stéphane Guillon, Didier Porte ou Nicolas Bedos ayant déjà largement exploité, voire ravagé, le consternant filon du comique de gauche ricanant, brassant les amalgames, se croyant fin et pas drôle du tout. Miserie, miserie.

Écrit par : pouah | dimanche, 24 novembre 2013

Pouah

"Je trouve qu'avec son Alain Faux, Marcel prend beaucoup de risques : Stéphane Guillon, Didier Porte ou Nicolas Bedos ayant déjà largement exploité, voire ravagé, le consternant filon du comique de gauche ricanant, brassant les amalgames, se croyant fin et pas drôle du tout."

Ce qu'il y a de mieux au pays merveilleux de NPA, c'est la claque.
Il paraît qu'ils importent directement des nords-coréens.

Écrit par : Pfff | lundi, 25 novembre 2013

>Pfff

Je voyais plus tôt France-inter sur le coup, mais bien vu.
Sur NPA, accrochez-vous bien pour un nouveau, Sébastien Thoen, qui pleure déjà partout parce qu'il n'avait initialement pas compris qu'il devait faire là où on lui disait de faire. Mais ça va vite s'arranger, nous n'en doutons pas.

Écrit par : pouah | mardi, 26 novembre 2013

avant de lire quoi que ce soit de ce post je me dis en bon gaucho éthique :


ne tirons pas sur l'ambulance, faisons comme si le mr était un truc pas plus con que le reste...

Écrit par : uit 't zuiltje | jeudi, 21 novembre 2013

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Alain Faux est un nez de clown derrière lequel, à peu de frais et sous couvert de la satire, Marcel Sel peut balancer sa haine simpliste de la grande méchante droite se levant chaque matin pour dévorer en guise de petit déjeuner trois ouvriers, avant de cuisser deux innocentes prolos nubiles, puis d'écraser au volant de son 4X4 un cycliste écolo, en se rendant au resto où elle rencontre Alain Destexhe pour échanger des propos racistes. Le dimanche, évidemment, elle va "à confesse" (book, bien sûr).
Alain Faux, c'est la conscience de gauche par excellence. En plus, c'est gravement drôle.

Écrit par : pouah | jeudi, 21 novembre 2013

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On remarquera aussi encore ici le terme commun à Alain Faux et Marcel Sel, "la droite décomplexée", concept rassemblant toutes les tares du sale petit bonhomme, ignoble, raciste, exploiteur, tellement commode pour faire avaler les "valeurs" d'une gauche QUI SAIT ce qui est bon pour le "peuple"
Eviv Bulgroz ! Finalement, tant de bêtise fait rire, oui.

Écrit par : pouah | jeudi, 21 novembre 2013

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A côté de cela, hors blaguouilles, quels sont donc ces "lobbies qui n'aiment pas la vie privée"
C'est la gauche anti-orwell ou la droite anti-fisc ?
Alain Faux oublie de nous le dire, tout à son populisme anti-MR.
Sacré Alain Faux. Qu'est-ce qu'il sent mauvais sans le savoir.

Écrit par : pouah | jeudi, 21 novembre 2013

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J'ai vu ce soir 'linterview de Louis Michel. À l'évidence, ce qui est ici au centre de cette histoire, c'est le jeu des lobbyistes, derrière lesquels se trouvent des groupes de pression politico-économiques et financiers puissants. Ce coup fourré sent les pires saloperies que certains de ces groupes sont capables de commettre pour faire passer leurs amendements, projets de loi, etc. au parlement, singulièrement au parlement européen qui est, paraît-il, un véritable nid de guêpes.
Ceci pour dire que le dérapage de l'attaché parlementaire de Louis Michel s'explique parfaitement par ce contexte, et ceci sans que Louis Michel ait eu à intervenir en aucune façon. Je ne serais pas plus étonné que cela d'ailleurs que ledit Paqué ait engrangé au passage une substantielle contrepartie. En clair, si mon hypothèse est bonne, là où il y aurait responsabilité de Louis Michel, c'est dans le choix de certains de ses collaborateurs.
Ce qui est sûr, c'est qu'une histoire comme celle-ci devrait conduire à placer de solides limites à tout ce qui se passe autour de l'amphithéâtre du parlement, dans les coulisses des espaces où se prennent les décisions politiques.

Je réitère ce que j'écrivais ci-dessus : Marcel, je crains que vous n'ayez été un peu vite en besogne. Si votre papier stigmatise, à juste titre, une méchante dérive démocratique, je ne pense pas en revanche que le député concerné, Louis Michel pour ne pas le citer, ait été impliqué dans cette affaire, du moins de façon consciente.

Écrit par : Tournaisien | jeudi, 21 novembre 2013

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"je ne pense pas en revanche que le député concerné, Louis Michel pour ne pas le citer, ait été impliqué dans cette affaire, du moins de façon consciente."

à l'insu de son plein gré donc
c'est fou que personne ne s'en rende compte...

Écrit par : uit 't zuiltje | vendredi, 22 novembre 2013

De belgicisten hebben altijd beweerd dat Belgie een model was voor Europa. Voor een keer moet ik ze gelijk geven. Europa is even ondemocratisch, onefficient, geldverspillend en corrupt als Belgie.

Écrit par : Lieven | vendredi, 22 novembre 2013

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La vérité c'est que le bart n'a pas la santé pour exercer de véritables responsabilités ..! Pour les "onefficient, geldverspillend en corrupt" je laisse la justice belge prononcer sur les multiples procès de politiciens, entrepreneurs et fonctionnaires flamands en cours...
Mais bon, comme pour les collaborateurs* flamands après les guerres, le laxisme de la justice n'est plus à démontrer.

*désigne en particulier ceux qui collaborent avec l'ennemi occupant un pays.

Écrit par : Philippe | vendredi, 22 novembre 2013

De belgische bezetter heeft inderdaad, geholpen door het tuig van de richel van het verzet, honderden flaminganten gedood tijdens de repressie, en zijn daar later voor beloond door met vlaams belastinggeld gefinancierde vergoedingen en pensioenen. En de belgische justitie was daar een van de hoofddaders van.

Écrit par : Lieven | vendredi, 22 novembre 2013

perso j'aime prendre chez Lieven des nouvelles de la flandre occupée par les nazis pendant les guerres et par les flamingants entre elles... et ça me rand un peu nostalgique de l'occupation belge...

Écrit par : uit 't zuiltje | vendredi, 22 novembre 2013

Philippe de vlaminghater heeft zijn dagelijkse diarree weer gedaan

Écrit par : thomas | samedi, 23 novembre 2013

Lieven... Les chiffres prouvent le contraire et plus de Wallons seront condamnés à cette époque que de flamands... Vous vivez dans des mythes construits de toutes pièces.
En matière d’incivisme, seuls 16,48 % des dossiers (57.052 dossiers) donnèrent lieu à des poursuites devant le conseil de guerre. 66,56 % des dossiers (soit 230.472 dossiers) furent classés sans suite et 16,91 % (58.566 dossiers) débouchèrent sur une ordonnance de non-lieu. Devinez dans quels tribinaux il y a eu le plus de "compréhension" ou de "laxisme" c'est selon..!?
Pour votre information, seuls 242 collabos (flamands, wallons et bruxellois) furent mis à mort dans tout le royaume... Devinez donc les répartitions linguistiques..!?

Écrit par : Philippe | samedi, 23 novembre 2013

Ok, j'ai les chiffres... Et merci à Monsieur De Wever !
"c’est en Wallonie que la répression des collaborateurs a été la plus sévère avec 122 exécutions capitales, contre 14 à Bruxelles et 105 en Flandre."
"dans certains cas, le fait d’avoir collaboré en Flandre a pu être un instrument de promotion politique (pour siéger au parlement voire devenir ministre)"
"les chiffres montrent clairement (415 des journaux résistants publiés en français sur 567, 3706 résistants tués en Wallonie contre 2765 en Flandre, soit 57% de Wallons et 41 % de Flamands alors que les Wallons sont minoritaires en Belgique depuis toujours, les chiffres sur l’activité résistante sont encore plus probants), l’importance de la résistance en Wallonie."
Source: la thèse de Monsieur De Wever "Repressie zonder maat of einde"

A lire:
Chronique de José Fontaine: vigile.net/La-Wallonie-victime-zonder-einde

"Mais si l’on veut mener une véritable politique de réconciliation (qui n’est pas contradictoire avec la scission de la Belgique qui se profile : se séparer ce n’est pas nécessairement rompre toutes les relations), on ne peut pas passer sous silence d’autres victimes de la répression belge en 1950 et en 1960, des victimes wallonnes cette fois. Et on ne peut pas non plus passer sous silence le fait que la Wallonie a été et demeure la victime des injustes politiques menées par l’Etat belge quand il était unitaire et dominé par la Flandre, c’est-à-dire pendant près d’un siècle.

Les effets de cette politique-là, eux, se font en effet toujours ressentir et apparaissent effectivement comme sinon« zonder einde », du moins assez durables."

Écrit par : Philippe | samedi, 23 novembre 2013

Il est vrai qu'on peut préférer à la Belgique ou à l'Europe l'irréprochable Vlaamse Silicon Valley à la Lernaut & Hauspie, son gouvernement démocratique immolant un Rudy Aernoudt ou cette triste populace drainée par le VB ou la NVA quasi équivalente à celle qu'on trouve dans l'électorat-client du PS et qui pond ses oeufs de blattes chaque jour dans le courrier des lecteurs du site de HLN.

D'un autre côté, plus on lit un Lieven, plus on est ébloui par la similitude de fonctionnement entre un flamingant nazillon nostalgique de base et un supporter de football ultra, beuglant ses couleurs, sourcils froncés et front têtu sous son petit bonnet de schtroumpf frustré de l'existence. Il y aurait une lourde psychanalyse à entamer chez la plupart d'entre eux.

Men mag ook hier opmerken het fantastische woord "repressie", altijd gebruikt door ex-nazis medewerkers (of hun domme zonen of neven) om de betaling van hun krapuleuze daden te beschrijven. Repressie ! Niemand had iets gedaan, iedereen was maar alleen een beetje Vlaamsgezind, mijnheer de belgicistische rechter ! Och erme. Klaar is Kees en ga geluuf da. Duidelijk genoeg zijn wij nog ne keer bij Kabouter Peumans beland.

PS : Uit, n'en profitez pas pour sortir votre attirail. :)

Écrit par : pouah | samedi, 23 novembre 2013

Lieven vit dans un monde effrayant mais complètement imaginaire, un monde où la Belgique "occupe" la Flandre, un monde où des "centaines" de flamingants ont été tués pendant l'épuration, ... C'est le monde effrayant mais faux du nationalisme.

Mes chiffres donnent 105 condamnations à mort effectives en Flandre, 122 en Wallonie, 14 à Bruxelles -- et 105 c'est moins que "honderden". La justice pendant l'épuration s'est montrée plus sévère en Wallonie qu'en Flandre. Source : http://www.worldcat.org/search?q=isbn%3A9782754014823, page 336.

Lieven est incapable d'orthographier le néerlandais correctement. Lieven devrait suivre un parcours d'inburgering pour apprendre qu'on écrit par exemple "Belgische" ou "Vlaams" et non "belgische" ou "vlaams".

Écrit par : Marc | samedi, 23 novembre 2013

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@ Lieven,

Honderden flaminganten gedood tijdens de repressie? Ha ja?
Hoeveel? 700? 900?

Graag even een referentie.

Ik vrees dat je bij verre niet aan het aantal aantal onschuldige boeren zal komen die jouw "flaminganten" hebben afgeknald of laten afknallen een paar duizend kilometer verderop.

Op elk vlak een stelletje loozers.

Écrit par : wallimero | samedi, 23 novembre 2013

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Zeg mannen, het gaat hier niet over 1945 maar over het Europees parlementslid Michel die volgens eigen zeggen van toeten noch blazen wist. "Wir haben es nicht gewüsst" maar dan in 2013.

Écrit par : Luc | lundi, 25 novembre 2013

Comme quoi tout est lié ! ;-)

Écrit par : Philippe | lundi, 25 novembre 2013

Comme quoi tout est lié ! ;-)

Écrit par : Philippe | lundi, 25 novembre 2013

Luc
Awel, spreek met Lieven misschien...

Philippe
Chez vous, n'importe quoi est lié.

Écrit par : pouah | lundi, 25 novembre 2013

Marcel,

Les lobbies doivent pouvoir lobbyiser ? Et pourquoi pas admettre que chaque chappelle aille frapper à la porte des élus pour qu'ils représentent leurs intérêts personnels ? La politique, c'est l'intérêt de tous ou de quelques minorités actives ? L'isoloir est le lieu démocratique où tous ont l'occasion de s'exprimer en faveur d'une politique ou une autre. Les Parlements, eux, sont le lieu où les parlementaires seuls sont habilités à s'exprimer. Les intérêtes personnels n'ont pas leur place dans l'enceinte d'un parlement.

Écrit par : Steve | lundi, 25 novembre 2013

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@Steve : dans ce cas, il faut supprimer les syndicats, les syndicats patronaux et interdire aux gens d'envoyer des lettres aux politiciens ou d'aller à leur permanence… Un lobby est aussi là pour fournir de l'information aux politiciens ; c'est à ces derniers de faire la part des choses, mais sans ces infos, ils seraient en manque d'infos.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 25 novembre 2013

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